
De temps en temps, j’entends parler d’un peintre qui a développé une sensibilité à l’essence minérale inodore (OMS), le solvant de la peinture à l’huile. Je pense que les huiles traditionnelles, la gouache et l’aquarelle sont les médiums les plus sûrs et les moins nocifs pour l’environnement, mais certaines personnes ont mal à la tête à cause de l’OMS. Il existe des solutions de contournement pour la peinture à l’huile sans solvant qui peuvent minimiser ou éliminer l’exposition.
Rappel : les liants des peintures à l’huile sont des huiles siccatives : principalement de l’huile de lin, mais occasionnellement de l’huile de pavot, de carthame ou de noix. Tous sont comestibles. Les pigments utilisés dans les peintures sont les mêmes sur tous les supports. Évitez les pigments de métaux lourds et le risque lié à la peinture est faible, quel que soit le support que vous utilisez.

La toxicité des OMS (raffinés pour éliminer les hydrocarbures aromatiques) est également faible. Il est peu probable que cela vous fasse du mal à moins que vous le buviez. Vous pouvez voler avec Gamsolparce que son point d’éclair est si élevé qu’il n’est même pas considéré comme combustible. Si OMS vous donne mal à la tête, je commencerais par y passer.
Pensez à un ventilateur ou à un filtre à charbon actif pour votre studio. (Les filtres HEPA n’élimineront pas les composés organiques volatils de l’air.) Et videz les poubelles après chaque séance de peinture. Non seulement les chiffons imbibés d’OMS ou d’huile peuvent nuire à la qualité de l’air, mais ils sont également inflammables.
La peinture à l’huile nécessite à la fois un solvant et un médium. Le solvant s’évapore complètement et est utilisé pour diluer la peinture et nettoyer les pinceaux. Les médiums deviennent une partie permanente du film de peinture, modifiant la brillance, le corps et le temps de séchage. Les médiums lient le pigment, tandis que les solvants le diluent. Mais de nombreux médiums contiennent des solvants pour accélérer le temps de séchage ou contrôler la brillance.

Il existe de nombreux médiums sans solvant disponibles sur le marché, notamment Gel sans solvant de Gamblinmais le plus ancien et le plus testé est tout simplement ancien huile de lin. Assurez-vous simplement d’acheter une qualité d’artiste pour éviter le jaunissement.
J’ai eu de nombreux étudiants qui évitent la pire sensibilité de l’OMS grâce à un protocole de brossage minutieux. Ils essuient leurs pinceaux plutôt que de les bruisser pendant une séance de peinture. (C’est de toute façon une bonne pratique pour préserver la règle du gras sur le maigre.) À la fin, ils nettoient leurs pinceaux avec de la noix de coco ou d’autres huiles de cuisine, puis les lavent avec un bon savon pour pinceaux. La quantité d’OMS nécessaire au processus de peinture lui-même peut correspondre à celle contenue dans une petite coupelle à palette.
Et les huiles miscibles ?
Je n’ai jamais rencontré de peinture à l’huile miscible (miscible à l’eau) qui se comporte comme les huiles traditionnelles. Ils sont commercialisés pour un nettoyage des brosses moins toxique et une élimination plus simple des déchets, mais ni l’un ni l’autre n’est vraiment vrai. Le problème environnemental de la peinture réside dans les pigments de métaux lourds. Ils ne devraient pas plus être jetés dans vos égouts que dans une décharge. L’OMS peut être versé dans un pot et les particules de pigment peuvent se déposer. Ceux-ci peuvent ensuite être éliminés comme déchets solides, si vous avez commencé sans pigments de métaux lourds.
Mon problème avec les peintures miscibles, c’est qu’elles sont lourdes. Ce n’est pas une surprise, puisqu’ils sont fabriqués selon le même procédé (saponification) que celui que nous utilisons pour fabriquer du savon.

Les compromis de la peinture à l’huile sans solvant
Les médiums sans solvant ont tendance à être riches en huile car ils ne sont pas découpés avec de l’OMS ou du vernis. Ils doivent être utilisés avec parcimonie pour conserver une bonne intégrité du film. Il est également très difficile de réaliser une sous-couche en lavis fins sans OMS, donc un effet très direct à la prima La technique de peinture doit être remplacée par la stratification généralement utilisée dans la peinture à l’huile. Si vous choisissez des huiles miscibles, les temps de séchage et les caractéristiques de manipulation sont différents des huiles traditionnelles diluées au solvant. Enfin, vous ne pourrez pas essuyer vos pinceaux et les mettre de côté pour les nettoyer plus tard. Ils doivent être nettoyés à l’eau et au savon après chaque séance de peinture.
(Je partagerai mes peintures de Sedona avec vous mercredi.)
