Au cours du 19e siècle, les progrès de l’industrie et de la science ont changé la façon dont les gens pensaient et traitaient la mort. En réponse, certains artistes européens ont réinventé un motif connu sous le nom de Dance of Death, qui présentait des squelettes accrochés joyeusement à des gens de tous horizons. Une nouvelle exposition, «Reviving the Dance of Death», en vue au Musée d’art de Milwaukee Jusqu’au 30 novembre, met en évidence deux portefeuilles de la collection du musée – l’un par Albert Besnard (français, 1849-1936) et l’autre par Max Klinger (allemand, 1857-1920). Les deux artistes ont représenté la mort pour perturber les moments quotidiens, soulignant à quel point il pouvait être soudain et imprévisible. Les 20 impressions transmettent une anxiété publique liée à des causes de décès auparavant inconnues ou plus industrielles. En cherchant et en mettant à jour les traditions, Besnard et Klinger ont trouvé un moyen de faire face au monde complexe qui les entoure.
